Article du Figaro « Quand la ville aspire au calme » du 22/05/2024

Aujourd’hui, Cécile Régnault, architecte et experte en acoustique, enseignante chercheuse à l’École nationale supérieure d’architecture de Lyon, s’efforce de sensibiliser ses élèves à cette dimension, trop souvent négligée. Elle s’inscrit dans le sillage de Murray Shafer, musicien et théoricien canadien, cofondateur du « projet mondial d’environnement sonore » à l’Université Simon Fraser et auteur du livre Le Paysage sonore. La musique du monde en 1977, qui a ouvert la voie au mouvement de l’écologie sonore.

Didier Blanchard, un artiste devenu acousticien, fondateur et président du bureau d’études acoustiques Synacoustique, s’inscrit également dans cette mouvance, tout comme Nadine Schütz, notamment formée à l’Ircam,
du cabinet Echora, qui se définit comme « artiste plasticienne sonore » ou Frédéric Fradet (designer sonore et ingénieur acoustique chez Synacoustique). « À la différence de la très grande majorité des cabinets d’acoustique, dont les ingénieurs se contentent de préconiser le respect de la réglementation en matière de pollution sonore, nous considérons que l’environnement sonore est aussi important que l’environnement visuel », explique Didier
Blanchard. « Nous ne faisons pas le même métier », renchérit Cécile Régnault.

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